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Comment optimiser sa gestion en carburant et réduire les dépenses en entreprise ?

La mise en place de règles en matière de dépenses de carburant fait souvent partie des mesures prises par les sociétés pour diminuer leurs coûts… Et d’autant plus lorsque leurs activités sont étroitement liées aux déplacements de nombreux véhicules. Comment mieux contrôler la consommation de ses collaborateurs et optimiser la gestion en carburant de sa flotte automobile ? Voici 5 conseils. 

1. Utiliser des cartes carburant pour optimiser sa gestion en carburant

Dans les entreprises où sont régulièrement utilisés des véhicules de fonction, les cartes carburant, à l’image de la carte Fleet ou la carte Mobility Corporate de TotalEnergies, peuvent se révéler très pratiques ! 

 

En plus de simplifier tous les paiements à la pompe des collaborateurs (pas d’avance à faire de leur part et pas de notes de frais), elles permettent au gestionnaire de flotte ou aux personnes chargées des finances de l’entreprise de disposer d’un outil de gestion du carburant et de contrôle très utile.

Couplées à un logiciel de suivi et de gestion de carburant, ces cartes à puces individuelles et personnalisables font en effet remonter l’intégralité des informations émanant des actions liées aux déplacements des salariés : fréquence des déplacements, kilométrages, montants des pleins…

Certaines donnent également accès à des remises ou des primes qui diminuent la facture annuelle de l’entreprise.

2. Sensibiliser les conducteurs à l’éco-conduite

Avec le temps, certains conducteurs peuvent adopter des réflexes entraînant un gaspillage de carburant, et donc d’argent pour l’entreprise. Le rappel de certains principes un peu plus « économes » peut être une bonne chose. Voici les principaux :

  • Contrôler son allure car dès que le véhicule excède une certaine vitesse, il perd de son efficience et consomme plus de carburant par kilomètre.
  • Éviter les accélérations et les freinages brusques qui consomment inutilement du carburant.
  • Bien utiliser sa boîte de vitesses et ne rouler ni à un rapport trop faible, ni à un rapport trop élevé.
  • Éteindre son moteur puis le redémarrer plutôt que rouler au ralenti ou le laisser tourner pendant une pause ou une livraison. En effet, une conduite au ralenti consomme plus de carburant qu’il n’y paraît. Certains modèles de véhicules sont pour cela équipés d’un système de mise en veille du moteur après quelques secondes d’inutilisation et évitent une consommation superflue. Les constructeurs estiment d’ailleurs que ce type de solution peut notamment permettre de réaliser environ 10 % d’économies de carburant dans les embouteillages.

Pourquoi ne pas diffuser ces bons réflexes auprès des salariés via une campagne de communication ou dans le cadre d’un événement de formation interne ? Des sociétés proposent d’ailleurs des simulateurs de conduite et des modules pédagogiques en ligne axés sur l’acquisition de nouveaux bons réflexes.

 

3. Bien planifier son plan de route

Pour les salariés devant effectuer de nombreux trajets dans le cadre de leur activité professionnelle, la planification des itinéraires est essentielle. Elle permet notamment d’éviter d’éventuels trajets superflus générant des dépenses de carburant, mais également les embouteillages. Faire du sur-place dans les bouchons entraîne en effet une consommation inutile de carburant. Dans les grandes agglomérations et à certaines heures, il est parfois impossible de les éviter.

 

Ainsi, les GPS et certaines applications de cartographie utilisant la géolocalisation permettent de trouver un itinéraire alternatif. Ces applications peuvent également aider à identifier une heure de départ plus adéquate. Elles indiquent aussi où se trouve la station la plus proche acceptant certaines cartes carburant.

À l’échelle de l’entreprise, d’autres outils existent pour optimiser les ressources. Parmi leurs bénéfices escomptés, une vision d’ensemble et, très souvent, une utilisation plus judicieuse des véhicules. Ainsi, mobiliser des véhicules lourds pour de simples déplacements ou des livraisons légères n’est pas la meilleure optimisation. Veiller à ce que chaque mission soit assurée par un véhicule adapté peut être source d’économies. Une planification globale permettra également d’éviter les « retours à vide » remplaçables par des déplacements utiles et plus rentables.

4. Investir dans des solutions de gestion de flotte

Investir dans des solutions de gestion de flotte s’avère très pratique pour analyser le comportement des chauffeurs et optimiser la gestion en carburant de son parc automobile. Pour mieux maîtriser vos coûts et réduire vos dépenses, le recours à un système télématique peut notamment être envisagé. Il s’agit en général d’un boîtier embarqué à bord des véhicules qui remonte toutes les actions des conducteurs et collecte l’ensemble des données.

Ce dispositif permet au gestionnaire de parc automobile de l’entreprise d’avoir une vision précise des différents types de dépenses de l’ensemble de sa flotte : la consommation de carburant, mais également les frais de dépassement kilométrique dans le cadre d’une location longue durée (LDD). Le gestionnaire peut ainsi identifier les comportements de conduite qui peuvent être corrigés simplement pour optimiser les coûts et améliorer l’impact environnemental.

L’installation de ce type de système est en général simple et rapide. Il ne nécessite aucune condition préalable. Les entreprises les distribuant peuvent, en plus, proposer des phases de test sur un échantillon de véhicules de l’entreprise offrant au gestionnaire de parc automobile un temps d’adaptation pour se familiariser avec ce dispositif.

5. Pneumatiques, aérodynamisme et climatisation : les autres facteurs à surveiller pour optimiser sa gestion en carburant

Si le contrôle de la vitesse semble un paramètre évident pour diminuer la consommation d’un véhicule, il est également conseillé de régulièrement vérifier la pression des pneus. Si l’un d’entre eux est sous-gonflé, il va entraîner une augmentation de la consommation en carburant.

Autre facteur à prendre en compte : l’aérodynamisme du véhicule. Plus le véhicule à une résistance au vent importante, plus il consomme. Ainsi, si cela n’est pas nécessaire, mieux vaut éviter de rouler sur de longues distances avec une fixation de toit ou les fenêtres grandes ouvertes.

L’utilisation de la climatisation peut elle aussi grandement alourdir les factures en carburant. Deux cas pratiques pour mieux comprendre et changer ses habitudes :

  • Si le véhicule est resté longtemps au soleil, mieux vaut rouler les fenêtres ouvertes pendant quelques minutes plutôt que de tout de suite allumer la climatisation qui, très sollicitée, va engendrer un pic de consommation de carburant.
  • Si le véhicule arrive à destination, ne pas attendre l’arrêt pour couper la climatisation, mais la stopper dix minutes avant. Aucun changement pour le confort du conducteur, mais sur une année, un vrai changement pour la facture à payer en carburant.

 

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