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Comment est déterminé le prix des énergies ?

Électricité, gaz, bois, fioul : le prix des énergies que nous utilisons au quotidien dépend de plusieurs paramètres. Quels sont les éléments qui influent sur les tarifs ? TotalEnergies fait le point.

Comment sont fixés les prix de l'électricité et les prix du gaz ? 

Depuis le 1er janvier 2021, seuls les particuliers et les entreprises éligibles qui souscrivent à une puissance inférieure à 36 kVA (kilovoltampères) peuvent bénéficier des tarifs réglementés du fournisseur historique EDF (Tarif Bleu). Les consommateurs qui ne remplissent pas les critères d’éligibilité n’ont pas d’autre possibilité que de souscrire une offre de marché chez le fournisseur de leur choix.

Quel que soit le type de contrat souscrit, le coût de l’électricité dépend de plusieurs facteurs : 

  • les coûts de production, de stockage, d’approvisionnement sur les marchés et de commercialisation ; 
  • les coûts d’acheminement ; 
  • les taxes, telles que la fraction perçue sur l’électricité (ex-TICFE/CSPE), la contribution tarifaire d’acheminement (CTA) et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
  • le prix du gaz ; 
  • le coût des quotas de CO2.

En ce qui concerne le gaz, sachez qu’il n’est plus possible de souscrire à une offre au tarif réglementé de vente depuis le 1er juillet 2023.

 

Pour aider les consommateurs à s'y retrouver parmi les différentes offres sur le gaz, la Commission de régulation de l'énergie publie chaque mois un « prix repère ».

Le prix du gaz, quant à lui, dépend : 

  • des coûts de production ou d’approvisionnement sur les marchés ;
  • des coûts liés au transport et au stockage ;
  • des coûts de commercialisation ; 
  • de la marge prise par les fournisseurs. 

Comment le prix du bois est-il déterminé ?

Le bois est une énergie de plus en plus prisée par les particuliers, qu’il s’agisse d’alimenter une chaudière bois, un poêle ou un insert. Il s’agit de l’énergie dont le prix progresse le moins vite et de la façon la moins irrégulière, bien que des variations saisonnières existent. D’autre part, en plus d’être moins cher que de nombreuses autres sources d’énergie, le bois est une énergie propre, considérée comme quasi neutre en CO2.

Le prix du bois de chauffage

Ce prix est influencé par divers éléments :

Le prix varie en fonction de la puissance énergétique du bois choisi. Le chêne, très efficace, est par exemple plus cher que le sapin ou le pin.

Plus elles sont petites, plus elles nécessitent de travail pour les produire. Le stère de bois en 33 cm est donc logiquement plus coûteux que celui des bûches d’un mètre. 

Le bois coûte en général moins cher dans les zones très boisées car les frais de transport sont moins élevés.

Les tarifs ont tendance à augmenter lorsque l’on s’approche de l’automne et de l’hiver, il est donc préférable de commander votre bois de chauffage à la belle saison. 

Variation du prix des pellets

Les pellets sont également très utilisés. Leur tarif varie selon :

Taux d’humidité, pouvoir calorifique, densité, taux en résineux… Plusieurs facteurs influencent la qualité des pellets. Les produits premium sont donc plus coûteux que les pellets « premier prix », mais ils assurent également un meilleur rendement et préservent vos équipements de chauffage.

Les pellets sont proposés en sacs ou en vrac. Logiquement, les produits en sac sont plus chers car ils nécessitent davantage de manutention pour les conditionner.

Comme pour les bûches, les pellets ont tendance à être moins coûteux dans les régions forestières. Par ailleurs, au printemps ou en été, la demande est en général moins forte, donc le prix peut être moins élevé.

De quoi dépend le prix du fioul ?

Le prix du fioul fluctue tout au long de l’année et évolue en fonction de l’offre et la demande.

 

Il dépend de plusieurs critères : 

  • le cours du pétrole ;
  • le niveau des taxes ;
  • le coût du raffinage ;
  • le coût du transport et du stockage ;
  • les marges réalisées par le distributeur.

Si le fioul est actuellement la 3e énergie de chauffage la plus populaire auprès des foyers français, elle demeure néanmoins très polluante.

Le Gouvernement a d’ailleurs interdit les nouvelles installations fonctionnant exclusivement au fioul ou au charbon depuis le 1er juillet 2022. L’objectif étant de sortir progressivement des énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre, pour tendre vers des énergies plus vertes et plus respectueuses de l’environnement. 

Bon à savoir

Si vous souhaitez remplacer votre vieille chaudière gaz ou fioul par un équipement plus respectueux de l’environnement, vous pouvez opter pour une pompe à chaleur (PAC) ou une chaudière biomasse à granulés de bois, par exemple.

Pourquoi les prix des énergies augmentent depuis quelques années ?

Depuis quelques années, les prix des énergies sont en hausse. Comment l’expliquer ?

Tout d’abord, à partir de l’automne 2021, les prix du gaz, du charbon et du pétrole ont fortement augmenté en raison de la forte reprise économique post-pandémie et de l’augmentation de la demande mondiale. À cette même période, la Russie - qui rappelons-le est le premier fournisseur de gaz européen - refusait d’augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe. L’objectif ? Que l’Union européenne accepte de mettre en service le gazoduc Nordstream 2.

La guerre en Ukraine, initiée en février 2022 par Vladimir Poutine, a aussi eu des conséquences sur le prix des énergies. Dans ce contexte international tendu, la Russie a sensiblement réduit ses exportations de gaz, ce qui a fait bondir les prix. 

L’état de santé du parc nucléaire français n’aide également pas à tirer les prix vers le bas. En France, près de 70 % de notre électricité est produite à partir des centrales nucléaires. Mais entre le vieillissement de certaines d’entre elles et les opérations de maintenance en cours, beaucoup n’assurent actuellement pas (ou peu) de production. Une situation qui oblige donc les pouvoirs publics à s’approvisionner sur les marchés, à un coût plus élevé. 

Pour rappel, sachez qu’une part importante de l’électricité est encore produite à partir du gaz naturel. Cela signifie donc que si le prix du gaz augmente, cela entraîne mécaniquement une hausse de celui de l’électricité. 

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